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Depuis l’enceinte solaire de ce mien citadel, le moineau voit au loin sous le canapé céleste, l’envergure de notre absence. Au centre des décalages, des bruissements inattendus dans une collusion soupirent. Il est évident que l’homme n’est plus. Le ciel est simplement bleu.
Mais l’Humain criminel
& seul le simulacre étend son vide. L’edifice creux, sans Princesse. Sans fortitude. Ni aucun dragon de garder, l’entrée de la Grotte aux Nymphes de Porphyre.
Règne ici. L’éclat au sein. Entouré. Saturne le boiteux maigre, éclopé, récalcitrant, amère. Plein d’épines, de pics, acariâtre. Solitaire. La bile des ténèbres teint le regard. La rate et le foie de se débattre dans la terre creuse, pleine de cafards et de fêlures de crâne.
Il se hâte avec lenteur. Noirceur humide, dessèche. Aubaine des misères. Lotus de mes secrets songes. Une rose au croisement des chemins. Là où Satan guette le frère perdu, jadis. Un ange pourtant rêveur, savait et sut. Ô mon Dieu pour le sourire. Que j’espère. Au fond de l’Abîme. Avec le Roi Solomon et la Maison des Sabéens comme Mère.
La jambe au boit clapote. L’eau claire en remus de flot le long du courant du fleuve. Aucune chose ne reste à sa place. Emporté par le destin des forces et puissances aveugles; comme des dodécaèdres que personne ne soupçonne. C’est ici que l’Ampère est Maître. Toute chose ici hier était. Demain était puisque hier courtisait, l’obscur effort. Horus/Set compte les heures. Les minutes les effluves des secondes qui désabusent!
La barbue de rivière, silure, ictalurus furcatus ictalurus putatus sortir la tête de l’eau, prisonnière d’une fontaine. Dans un p’tit village de bien pensants. Une station service BP, sa demeure. Une bassine en marbre quelconque, le lieu de sa résidence. Le regard triste. Bête de foire pour toute racaille. Je te salue.
la jambe de bois de Vulcain
Tragique anachronisme, cette fontaine furtive cannibalisée par ce temple de l'huile noire. Mais quel fier affront, toujours parée de ses belles fleurs pour faire honte à la laideur environnante.
Dansez-vous avec les muses.
Canalisez-vous les bardes d'autrefois.
Ou êtes-vous le nouveau voltaire, l'héritier de Sartre et de Foucault ?
Quoi qu'il en soit, je reste intimidé et incapable de mettre la plume sur papier à la lumière de votre prose...
Au moins aujourd'hui, demain ramènera le but d'hier, mais pour aujourd'hui vos paroles prévaudront... Encore une fois.
Merci mon ami pour ces travaux, ils entretiennent la flamme.